Les conservateurs demandent à Carney s’il soutient les 5 demandes ou s’il souhaite toujours « laisser la ressource dans le sol ».
St. John’s (Terre-Neuve-et-Labrador) — Aujourd’hui, le chef du Parti conservateur, Pierre Poilievre, s’est engagé à respecter toutes les recommandations politiques du secteur énergétique canadien visant à mettre fin à la dépendance du Canada à l’égard du marché américain et à libérer l’économie canadienne. Poilievre a mis Carney au défi de faire de même et de renier son engagement radical « laissez la ressource dans le sol », la même politique qui nous a donné la décennie perdue des libéraux.
« Nous devons nous libérer de l’emprise des États-Unis et commencer à construire l’infrastructure essentielle pour vendre nos ressources naturelles dans de nouveaux marchés, ramener des emplois et de l’argent chez nous, et nous rendre souverains et autonomes pour tenir tête à Trump en position de force », a déclaré Poilievre. « Les experts en croissance énergétique du secteur canadien de l’énergie nous ont dit ce que nous devons faire. Aujourd’hui, je m’engage à suivre toutes leurs recommandations urgentes. Pendant ce temps, Mark Carney a passé les cinq dernières années à conseiller Justin Trudeau sur l’abandon de projets énergétiques et a déclaré que “peut-être jusqu’à la moitié des réserves de pétrole, des réserves prouvées de pétrole, doivent rester dans le sol” ».
Le programme énergétique radicalement anti-canadien de Mark Carney plongerait le Canada dans une récession permanente. C’est le mauvais plan pour un pays comme le nôtre, doté de vastes et précieuses ressources naturelles. Mark Carney a fait son choix. Les Canadiens ont maintenant le choix entre un quatrième mandat libéral qui continue d’affaiblir et d’appauvrir notre pays et un nouveau gouvernement conservateur qui bâtit un Canada plus fort.
En conséquence de la décennie perdue des libéraux, le Canada se classe désormais au 23e rang dans l’indice de la facilité de faire des affaires de la Banque mondiale pour 2024, soit une baisse de sept places depuis 2015. Entre 2015 et 2020, le Canada a annulé 16 grands projets énergétiques, ce qui a eu un impact de 176 milliards de dollars sur notre économie. Il faut maintenant près de 18 ans pour ouvrir une mine, soit 23 % plus longtemps qu’en Australie et 38 % de plus qu’aux États-Unis.
Le Canada exporte 98 % de son pétrole brut vers les États-Unis, et le pétrole qui circule de l’Ouest canadien vers l’Ontario, le Québec et l’Est du Canada doit passer par les États-Unis, ce qui nous laisse à la disposition de Donald Trump et des États-Unis.
Mark Carney a clairement indiqué que rien ne changerait si les libéraux obtenaient un quatrième mandat. Si Mark Carney souhaite réellement rétablir l’indépendance économique du Canada, il devrait s’engager à mettre en œuvre les solutions proposées par l’industrie énergétique elle-même, des solutions qu’il a déjà rejetées :
- Abroger la loi anti-pipeline et l’interdiction des pétroliers. Les conservateurs abrogeront la loi libérale C-69 anti-pipeline qui rend impossible la construction des pipelines et des infrastructures énergétiques dont le Canada a besoin. Les conservateurs mettront également fin à l’interdiction des pétroliers sur la côte ouest (projet de loi C-48) afin que nous puissions construire de nouveaux pipelines et terminaux GNL pour exporter notre énergie à l’étranger, mettant ainsi fin à notre dépendance économique envers les États-Unis.
- Six mois pour les approbations. La paperasserie libérale a laissé les projets de ressources coincés dans un processus coûteux et dans l’incertitude, et a fait fuir les investisseurs, l’argent et les emplois. Les conservateurs fixeront un délai de six mois pour les décisions relatives aux demandes.
- Supprimer le plafond énergétique. Les conservateurs supprimeront le plafond énergétique qui tue l’emploi et la croissance au Canada, et approuveront et bâtiront rapidement de nouveaux projets majeurs. Mark Carney a promis de maintenir le plafond énergétique canadien, qui, selon le DPB, supprimera 54 400 emplois à temps plein et coûtera 21 milliards de dollars au PIB.
- Supprimer la taxe industrielle sur le carbone. Poilievre supprimera l’ensemble de la loi libérale sur la taxe carbone, y compris la loi fédérale qui oblige les provinces à imposer une taxe industrielle sur le carbone. Ainsi, les industries canadiennes de l’acier, de l’aluminium, du gaz naturel, de la production alimentaire, du béton et toutes les autres industries majeures ne seront plus taxées, ce qui fera baisser les prix et permettra aux Canadiens d’avoir de plus gros chèques de paie. Mark Carney veut introduire une taxe carbone encore plus importante, qui rendra tout plus cher pour les Canadiens au pire moment possible.
- Garanties de prêts pour les autochtones. Un gouvernement conservateur créera la Corporation canadienne des opportunités pour les autochtones, dirigée par des autochtones, afin d’offrir des garanties d’emprunt aux communautés autochtones. Cette société fonctionnera dans le cadre de la Loi sur la gestion financière des premières nations, d’une façon comparable à d’autres institutions financières autochtones. Carney souhaite conserver l’approche paternaliste, « Ottawa-sait-tout », qui a empêché les peuples autochtones de reprendre le contrôle de leur vie, de leurs ressources et de leur argent.
« Sous ma direction, un nouveau gouvernement conservateur écoutera nos producteurs d’énergie, les hommes et les femmes qui construisent les infrastructures et vendent le pétrole et le gaz qui font tourner notre économie, et abrogera immédiatement les lois libérales qui bloquent la croissance et réduira la paperasserie coûteuse afin de pouvoir approuver les projets de ressources et construire rapidement l’infrastructure énergétique dont nous avons besoin pour relancer notre économie et rendre le Canada à nouveau fort et libre », a déclaré Poilievre.
Un nouveau gouvernement conservateur approuvera la construction de nouveaux pipelines vers l’Atlantique et le Pacifique, et donnera le feu vert et accélérera les projets de GNL, en accord avec les peuples autochtones, y compris la phase 2 du projet de GNL Canada, afin d’augmenter considérablement les exportations de pétrole et de gaz du Canada, ce qui rapportera des dizaines de milliards de dollars de nouveaux revenus fédéraux.